Les orgues de  Paris
ORGUES DE PARIS © 2024 Vincent Hildebrandt ACCUEIL LES ORGUES

Aubervilliers,

Notre-Dame

des-Vertus

1 Rue de la Commune de Paris, 93300 Aubervilliers 1635 - Pierre Le Pescheur or Valeran de Héman

1800 (~) - Dallery

1945 - Louis-Eugène Rochesson

1987 - Robert Chauvin, Benoist & Sarelot

III/30 - traction mécanique - composition

Photos: Antoine Thialler
Une chapelle dédiée à St Christophe et Notre-Dame est mentionnée à cet emplacement en 1242. Un miracle survenu en 1336 y attire de très nombreux pèlerins. L’édifice est reconstruit à la fin du 15ème et au début du 16ème siècle. La tour carrée de 30m de hauteur est datée de 1541. Il s’agissait d’un campanile séparé de l’église. La nef est agrandie entre 1616 et 1621 et la façade de style jésuite est édifiée en 1618, rattachant ainsi la tour à l’église.
L’édifice recèle un orgue historique de grande valeur. Sa construction remonte aux années 1630-1635, peu après l’agrandissement de la nef. Il a été attribué au facteur parisien Pierre LE PESCHEUR dont ce pourrait être l’une des dernières œuvres. A moins qu’il ne s’agisse du travail de VALERAN DE HEMAN. L’instrument possède alors 14 jeux sur le clavier de grand-orgue de 48 notes complété par un clavier d’Echo de 32 notes avec un jeu de dessus de Cornet.En 1657, le facteur Pierre DESENCLOS de Paris a effectué un relevage. Il a ajouté un pédalier en tirasse de 29 marches et complété la division d’Echo avec une Cymbale II rangs et un Cromorne 8’.A la fin du 18ème siècle ou plus probablement au début du 19ème siècle, l’instrument est restauré et agrandi avec un Positif de dos de 51 notes. Le clavier de grand-orgue est étendu à 51 notes. Ce travail est généralement attribué à François- Henri CLICQUOT, dans les années 1770/1780. Toutefois le style du buffet de Positif comme l’étendue de 51 notes avec une première octave complète, la forme des tirants de jeux ajoutés, la nouvelle tuyauterie font plutôt penser à une réalisation de DALLERY au début du 19ème siècle.Dans la deuxième moitié du 19ème siècle, l’instrument a subi plusieurs interventions et modernisations…Ajout et modification de la tuyauterie, jeux plus romantiques, élévation au diapason moderne. Toutefois l’essentiel de la tuyauterie originale a été préservée (en dehors des recoupes et des changements de disposition).Avant la seconde guerre mondiale, le facteur Louis-Eugène ROCHESSON de Pontoise (Val d’Oise), a effectué quelques modifications de la disposition.Après la guerre, ROCHESSON a effectué une nouvelle restauration, limitée.En 1987, le facteur Robert CHAUVIN de Dax (Landes) a effectué une restauration historique du vénérable instrument, aidé par les facteurs Louis BENOIST et Pierre SARELOT du Mans (Sarthe).Le travail des facteurs a visé un retour à la disposition fin 18ème, grâce à l’étude minutieuse du matériel d’origine toujours présent. La plupart de la tuyauterie du 17ème est présente, même si elle se trouvait dans le plus grand désordre, incorporée à des jeux non d’origine. Les jeux manquants ont été refaits au modèle des tuyaux restant. Le dessus de Bombarde 16’, la Voix Humaine et le Hautbois sont de la fin 18ème. Une première octave courte a été rétablie (sans C#) au grand-orgue, de même qu’un diapason ½ ton au dessous du ton moderne, un tempérament mésotonique à cinq tierces pures et un pédalier à la française de 25 marches. Le buffet a également été restauré. La soufflerie avec trois soufflets cunéiformes neufs a été installée sur le côté gauche du buffet. Source
Organiste titulaire Lucile Dollat, Anne-Isabelle de Parcevaux, Sarah Kim, Elise Leonard. Concerts - Messes avec orgue Dimanche 9.30, 11.00 AM Video Adriano Spampanato
Les orgues de Paris

Aubervilliers,

Notre-Dame

des-Vertus

1 Rue de la Commune de Paris, 93300 Aubervilliers 1635 - Pierre Le Pescheur or Valeran de Héman

1800 (~) - Dallery

1945 - Louis-Eugène Rochesson

1987 - Robert Chauvin, Benoist & Sarelot

III/30 - traction mécanique - composition

Photos: Antoine Thialler
ORGUES DE PARIS © 2024 Vincent Hildebrandt LES ORGUES
Organiste titulaire Lucile Dollat, Anne-Isabelle de Parcevaux, Sarah Kim, Elise Leonard. Concerts - Messes avec orgue Dimanche 9.30, 11.00 AM Video Adriano Spampanato
L’édifice recèle un orgue historique de grande valeur. Sa construction remonte aux années 1630-1635, peu après l’agrandissement de la nef. Il a été attribué au facteur parisien Pierre LE PESCHEUR dont ce pourrait être l’une des dernières œuvres. A moins qu’il ne s’agisse du travail de VALERAN DE HEMAN. L’instrument possède alors 14 jeux sur le clavier de grand-orgue de 48 notes complété par un clavier d’Echo de 32 notes avec un jeu de dessus de Cornet.En 1657, le facteur Pierre DESENCLOS de Paris a effectué un relevage. Il a ajouté un pédalier en tirasse de 29 marches et complété la division d’Echo avec une Cymbale II rangs et un Cromorne 8’.A la fin du 18ème siècle ou plus probablement au début du 19ème siècle, l’instrument est restauré et agrandi avec un Positif de dos de 51 notes. Le clavier de grand-orgue est étendu à 51 notes. Ce travail est généralement attribué à François-Henri CLICQUOT, dans les années 1770/1780. Toutefois le style du buffet de Positif comme l’étendue de 51 notes avec une première octave complète, la forme des tirants de jeux ajoutés, la nouvelle tuyauterie font plutôt penser à une réalisation de DALLERY au début du 19ème siècle.Dans la deuxième moitié du 19ème siècle, l’instrument a subi plusieurs interventions et modernisations…Ajout et modification de la tuyauterie, jeux plus romantiques, élévation au diapason moderne. Toutefois l’essentiel de la tuyauterie originale a été préservée (en dehors des recoupes et des changements de disposition).Avant la seconde guerre mondiale, le facteur Louis-Eugène ROCHESSON de Pontoise (Val d’Oise), a effectué quelques modifications de la disposition.Après la guerre, ROCHESSON a effectué une nouvelle restauration, limitée.En 1987, le facteur Robert CHAUVIN de Dax (Landes) a effectué une restauration historique du vénérable instrument, aidé par les facteurs Louis BENOIST et Pierre SARELOT du Mans (Sarthe).Le travail des facteurs a visé un retour à la disposition fin 18ème, grâce à l’étude minutieuse du matériel d’origine toujours présent. La plupart de la tuyauterie du 17ème est présente, même si elle se trouvait dans le plus grand désordre, incorporée à des jeux non d’origine. Les jeux manquants ont été refaits au modèle des tuyaux restant. Le dessus de Bombarde 16’, la Voix Humaine et le Hautbois sont de la fin 18ème. Une première octave courte a été rétablie (sans C#) au grand- orgue, de même qu’un diapason ½ ton au dessous du ton moderne, un tempérament mésotonique à cinq tierces pures et un pédalier à la française de 25 marches. Le buffet a également été restauré. La soufflerie avec trois soufflets cunéiformes neufs a été installée sur le côté gauche du buffet. Source